Constructeurs automobiles et marques grand public investissent massivement en Formule 1, dans une course effrénée à la technologie et à la notoriété. Pour espérer un titre de champion, il faut miser au moins 400 millions d’euros par an, pour se mettre au niveau des cadors du circuit que sont Mercedes ou Ferrari. Cette somme permet à la fois de financer l’innovation, de construire les voitures (entre huit et 12 millions d’euros l’unité) et d’employer jusqu’à 1 400 salariés par écurie.
La F1 donne des ailes

Au-delà du challenge sportif, ces investissements, notamment dans la recherche, ont vocation à être déclinés dans les véhicules grand public. Le moteur turbo, utilisé par Renault en course en 1979, a été intégré deux ans plus tard à la Renault 18 Turbo, voiture familiale la plus vendue en France au début des années 1980. Les Grands Prix offrent également une visibilité majeure aux marques, avec plus de 450 millions de téléspectateurs par saison dans le monde. Ainsi, Red Bull, qui n’est pourtant pas un constructeur automobile, a investi plus d’un milliard d’euros dans la discipline depuis 2004.
Constructeurs automobiles et marques grand public investissent massivement en Formule 1, dans une course effrénée à la technologie et à la notoriété. Pour espérer un titre de champion, il faut miser au moins 400 millions d’euros par an, pour se mettre au niveau des cadors du circuit que sont Mercedes ou Ferrari. Cette somme permet à la fois de financer l’innovation, de construire les voitures (entre huit et 12 millions d’euros l’unité) et d’employer jusqu’à 1 400 salariés par écurie.
La F1 donne des ailes

Au-delà du challenge sportif, ces investissements, notamment dans la recherche, ont vocation à être déclinés dans les véhicules grand public. Le moteur turbo, utilisé par Renault en course en 1979, a été intégré deux ans plus tard à la Renault 18 Turbo, voiture familiale la plus vendue en France au début des années 1980. Les Grands Prix offrent également une visibilité majeure aux marques, avec plus de 450 millions de téléspectateurs par saison dans le monde. Ainsi, Red Bull, qui n’est pourtant pas un constructeur automobile, a investi plus d’un milliard d’euros dans la discipline depuis 2004.
Le cofondateur de la boisson énergisante, Dietrich Mateschitz, a même déclaré que cette initiative signait « le meilleur retour mondial sur investissement » de la marque en termes de retombées médiatiques. La F1 est aussi prisée par les sponsors (marques de tabac, compagnies pétrolières, etc.) qui apposent leurs logos sur les bolides, payant pour cela plusieurs millions d’euros par an.
Coup de frein sur les budgets
Rares sont les entreprises qui peuvent assumer de tels coûts. Toyota et BMW ont même abandonné la F1 après la crise économique de 2008. Les dépenses sont en progression constante. En 1980, la firme Williams était championne du monde pour – inflation comprise – environ huit millions d’euros (2,2 millions de livres de l’époque).
Vingt-huit ans plus tard, Mercedes est titré avec une enveloppe de 450 millions d’euros, soit 56 fois plus. Sous la pression des écuries les plus modestes qui veulent préserver leur rentabilité et avoir une chance de gagner, les budgets seront plafonnés à 175 millions d’euros par constructeur dès 2021.