Le cinéphile français paye en moyenne sa place 6,69 euros, un tarif qui peut varier du simple au triple, de 4 euros à plus de 12 euros selon le type de cinéma (multiplexes, indépendants) et les offres (étudiants, 3D…).
Il existe en France plus de 2 000 cinémas et 5 981 écrans. En 2020, ils ont fermé 162 jours, générant une baisse de la fréquentation de 70%.
Entre le 22 juin, date de réouverture des salles après le premier confinement, et leur fermeture le 29 octobre 2020, 26,5 millions d’entrées ont été comptabilisées. Avec la pandémie, l’offre de films en première exclusivité a diminué de 12 % par rapport à l'année précédente et 42% pour les films américains, selon le CNC.
L’attrait pour les salles obscures reste stable malgré la concurrence de nouveaux acteurs comme Netflix ou des pratiques comme le téléchargement illégal. Les recettes, en 2020, s’élevaient à 86,6 millions d’euros pour les productions françaises (contre 275,6 millions en 2019, soit -68,6 %).
Le cinéphile français paye en moyenne sa place 6,69 euros, un tarif qui peut varier du simple au triple, de 4 euros à plus de 12 euros selon le type de cinéma (multiplexes, indépendants) et les offres (étudiants, 3D…).
Il existe en France plus de 2 000 cinémas et 5 981 écrans. En 2020, ils ont fermé 162 jours, générant une baisse de la fréquentation de 70%.
Entre le 22 juin, date de réouverture des salles après le premier confinement, et leur fermeture le 29 octobre 2020, 26,5 millions d’entrées ont été comptabilisées. Avec la pandémie, l’offre de films en première exclusivité a diminué de 12 % par rapport à l'année précédente et 42% pour les films américains, selon le CNC.
L’attrait pour les salles obscures reste stable malgré la concurrence de nouveaux acteurs comme Netflix ou des pratiques comme le téléchargement illégal. Les recettes, en 2020, s’élevaient à 86,6 millions d’euros pour les productions françaises (contre 275,6 millions en 2019, soit -68,6 %).
Pour se redresser, les professionnels du secteur compte notamment sur les aides du Centre national du cinéma (CNC).
En Chiffres
1 125 998
Le nombre de fauteuils de cinéma en France. (Bilan CNC 2018)
TSA & CNC
Le mécanisme principal qui finance l’exception culturelle au cinéma est la Taxe spéciale additionnelle (TSA). Sur chaque place achetée en France (y compris quand il s’agit d’un film américain), 10,7 % vont directement au CNC. Cet organisme public gère les aides financières distribuées aux films, notamment l’avance sur recette.
Cette aide, d’un montant moyen de 500 000 euros par film, somme conséquente pour un premier film, a contribué à faire émerger de nombreux réalisateurs (Truffaut, Godard) ou films (Entre les murs, palme d’or 2008 à Cannes, ou Persepolis, césar du meilleur premier film la même année). À cela s’ajoute une obligation, pour les chaînes de télévision, de financer le cinéma. Canal + doit par exemple investir 12,5 % de son chiffre d’affaires dans des films européens. En 2017, ça représentait plus de 150 millions d’euros.

Ces mesures ont permis à la France de conserver une industrie et une production cinématographique fortes, contrairement à ses voisins européens. La part de marché des films nationaux y est beaucoup plus importante qu’ailleurs : 39,5 % en France contre 23,2 % en Italie et 17,6 % en Espagne. Dans ces pays, les spectateurs se rendent surtout dans les salles pour visionner des productions étrangères et en particulier hollywoodiennes.
Un système à revoir ?
Ce système français d’aides est néanmoins régulièrement critiqué par certains économistes pour ses coûts à la charge du contribuable et un système de subventions pas assez ciblé. Dans un rapport de 2014, la Cour des comptes remet en cause ce dispositif dont elle estime le coût pour le seul cinéma à 600 millions d’euros.
Sources : CNC et Observatoire européen du cinéma