De six euros le forfait pour la petite station iséroise de La Motte-d’Aveillans jusqu’à 63 euros pour le site alpin savoyard des Trois Vallées : le prix d’une descente est très variable en France.
Le tarif moyen du pass journalier, en 2019, est de 30,80 euros. Il s’explique par des charges fixes élevées (30 % pour le personnel) et les investissements importants des domaines skiables.
Le télésiège, service public surprenant
Les 220 stations françaises ont engrangé 1,4 milliard d’euros de recettes lors de la saison hivernale de 2019.
Soumises à la concurrence, elles doivent renouveler et diversifier leurs équipements pour proposer aux skieurs les meilleures infrastructures et les dernières innovations.
Environ 25 % de recettes sont ainsi réinvesties chaque année. Un télésiège débrayable six places coûte entre six et sept millions d’euros !

En France, cas unique au monde, le télésiège est considéré comme un service public de transport, au même titre qu’un tramway, car les domaines skiables sont un élément structurant de développement du territoire.
De six euros le forfait pour la petite station iséroise de La Motte-d’Aveillans jusqu’à 63 euros pour le site alpin savoyard des Trois Vallées : le prix d’une descente est très variable en France.
Le tarif moyen du pass journalier, en 2019, est de 30,80 euros. Il s’explique par des charges fixes élevées (30 % pour le personnel) et les investissements importants des domaines skiables.
Le télésiège, service public surprenant
Les 220 stations françaises ont engrangé 1,4 milliard d’euros de recettes lors de la saison hivernale de 2019.
Soumises à la concurrence, elles doivent renouveler et diversifier leurs équipements pour proposer aux skieurs les meilleures infrastructures et les dernières innovations.
Environ 25 % de recettes sont ainsi réinvesties chaque année. Un télésiège débrayable six places coûte entre six et sept millions d’euros !

En France, cas unique au monde, le télésiège est considéré comme un service public de transport, au même titre qu’un tramway, car les domaines skiables sont un élément structurant de développement du territoire.
Ainsi, 56 % des stations sont gérées par des collectivités locales ou des sociétés d’économie mixte. Le solde est délégué aux opérateurs privés.
Société d’économie mixte (SEM)
Société anonyme dont la majeure partie du capital, plafonnée à 85 %, est la propriété d’entités publiques (État, collectivité territoriale, etc.).
Seuls les sites les plus rentables intéressent les sociétés privées, laissant les plus fragiles à la charge des acteurs publics. Parmi celles-ci, les stations de basse altitude, qui sont davantage impactées par le changement climatique et le manque de neige.
Crise de l’or blanc ?
Sans neige, pas de skieurs, et donc pas de recettes pour les stations. Les canons à neige artificielle se multiplient sur les domaines afin d’allonger la période skiable et de garantir l’équilibre financier.
Ce n’est pas sans incidence pour le consommateur : dans les petites stations, la neige artificielle coûterait jusqu’à 10 % du forfait !
Enfin, l’or blanc affronte un autre défi : un certain désintérêt des usagers, et particulièrement des jeunes. La fréquentation a baissé de 0,6 % sur la dernière décennie, sans toutefois pénaliser les recettes de l’industrie, en hausse de 15 %.
L’explication de ce décalage est sans doute à trouver dans votre portefeuille : le prix moyen du forfait (en euros constants) payé par le consommateur, s’est envolé de 21 % en 10 ans !