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La crêpe a beau être très rentable, tenir une crêperie l'est nettement moins

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Apprécié des Français, c’est le produit le plus rentable de la restauration. Malgré tout, une crêperie, c’est pas le Pérou !

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© DR

Lait, farine, œuf, beurre… les produits de base nécessaires pour cuisiner une crêpe coûtent très peu cher. Résultat, les marges sur chaque vente sont élevées.

Une crêpe peut être vendue jusqu’à cinq ou six fois son coût de revient (de fabrication), soit une marge brute aux alentours de 80 %.

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Cela en fait le produit le plus rentable de la restauration. Et pourtant, tenir une crêperie, c’est dur. 

Bernard Boutboul, président du cabinet de conseil en restauration Gira, explique ce paradoxe : « La crêpe est rentable, mais la crêperie ne l’est pas. »

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« La crêpe a beau être appréciée, il n’existe pas de réflexe “crêperie” chez le consommateur français », poursuit l'expert.

En conséquence, le chiffre d’affaires des crêperies françaises reste faible – 110 000 euros annuels en moyenne, la faute à des volumes de ventes insuffisants.

« C’est extrêmement faible pour rentabiliser un emplacement, un loyer… décrypte le consultant. D’ailleurs, ce sont souvent des couples qui gèrent ensemble les restaurants, afin de réduire le nombre de salariés. »