Economie

Foie gras : comment la filière veut en finir avec les fêtes 

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La filière de production du mondialement célèbre mets français s'échine à vendre ses produits, souvent sources de polémique, en dehors des fêtes de fin d'année. Pour le moment, cette tentative d'échapper à la saisonnalité se fait sans grand succès.

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Illustration de l'article Foie gras : comment la filière <span class="highlighted">veut en finir avec les fêtes</span> 

© Philipp Von Ditfurth/ZUMA Press/

Que célèbre-t-on, le 11 novembre ? Si vous avez répondu l’Armistice de 1918, vous avez certes raison, mais n’êtes pas un véritable amateur de foie gras. Sinon, vous fêteriez ce jour-là Saint-Martin, saint patron du foie gras – il a en tout cas été désigné comme tel unanimement par la filière française.

Saint-Martin n’était sans doute pas un grand aficionado du foie gras. Il vécut au IVe siècle dans un complet dénuement, et devint emblème du partage et de la charité chrétienne après avoir donné la moitié de son manteau à un pauvre mourant de froid. Sur le site du Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (Cifog), on explique que « Saint-Martin est choisi comme patron du foie gras, mets sublimé lorsqu’il est partagé ».

À lire Une bouteille de champagne, ça coûte combien ? 

Le Cifog indique que le foie gras fait vivre, directement ou non, 100 000 personnes - on dénombre 4800 producteurs, ce qui fait du marché du foie gras un oligopsone : quatre entreprises principales se partagent la transformation et la distribution, Delpeyrat, Larnaudie, Labeyrie et Montfort.

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