Economie

Financer le cinéma français, un investissement contraint pour Canal+ et Netflix ?

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L’organisation des fenêtres de diffusion des films est le principal outil du ministère de la Culture pour assurer au cinéma français des financements privés plus importants. Mais la chronologie des médias, couteau sous la gorge de Canal+ grand argentier du cinéma français, n’est pas aussi cruciale pour les plateformes de streaming, à commencer par Netflix.

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Illustration de l'article Financer le cinéma français, un investissement contraint pour Canal+ et Netflix ?

© Ian HANNING/REA

Malgré les apparences Spider-man : No Way Home n’était pas la sortie ciné la plus attendue de ce début d’année. Non, c’était elle : la nouvelle chronologie des médias.

Un accord réclamé depuis plusieurs mois par les grands acteurs du secteur, chaperonné par le ministère de la Culture, finalement signé par la grande majorité des institutions du cinéma français fin janvier. Il répartit les fenêtres de diffusion des films entre les exploitants de salles, les chaînes cinéma, les plateformes de vidéos à la demande (SMAD), et les autres ; entré en vigueur le 10 février, il perdurera en l’état au moins 3 ans, jusqu’en 2025.

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Éco-mots

Chronologie des médias

Règles mises en place pour définir l’ordre et les délais d’exploitation d’une œuvre cinématographique. Cette réglementation a essentiellement pour but la sauvegarde de l’exploitation en salle des films. Ce n’est qu’après une durée déterminée et variable que les autres formes d’exploitation (vidéo, télévision…) sont autorisées.

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