Sociologie
La vie est belle : quand l’argent est un bien commun
Sélection abonnésChaque mois, Pour l’Éco passe son dossier au crible de la pop culture. Ici, un film culte de 1946 qui montre une société où l’épargne de chacun participe à la prospérité de tous.
Clément Rouget
© Franck Capra
« Vous vous trompez sur la nature de cet endroit. Je n’ai pas votre argent dans un coffre. L’argent est dans la maison de Joe, votre voisin. Et dans celle de Mrs Maitland et d’une centaine d’autres. Vous leur prêtez de l’argent pour construire et ils vont vous rembourser. »
Lors d’une panique bancaire, George Bailey (James Stewart) se retrouve sous la pression d’une foule en panique, à devoir faire de la pédagogie au sujet de l’épargne.
Éco-mots
Panique bancaire
Fait de paniquer et d'aller à sa banque.
L’homme a hérité de son père la petite entreprise de prêts immobiliers Bailey Building and Loan et ne veut pas voir le travail d’une vie partir en fumée. Si les épargnants persistent à vouloir retirer leur argent, ce sera la banqueroute.
Et au-delà, la crainte est vive de voir l’activité de la ville tomber sous la coupe de l’homme d’affaires Henry Potter.
Une entreprise à mission avant l’heure
L’intransigeant businessman méprise la population et souhaite juste étendre sa domination : « À cause de rêveurs comme les Bailey qui offrent des prêts à n’importe qui, au lieu d’une classe ouvrière prête à travailler dur, nous avons des feignants qui se remplissent la tête d’idées impossibles. »
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La vie est belle : quand l’argent est un bien commun