Le consommateur dans la jungle des labels alimentaires
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Consommation

Le consommateur dans la jungle des labels alimentaires

Marie Frumholtz
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L’engouement pour les applications d’évaluation de nos produits alimentaires montre l’intérêt des citoyens à s’informer sur leur consommation. Mais les critères utilisés et la relation parfois équivoque avec les marques suscitent des interrogations.

Label Rouge, AB, AOP, AOC… Ces dernières années, les étiquettes colorées ont fleuri sur de nombreux produits dans nos supermarchés.

À l’origine de leur multiplication, on trouve des producteurs, des industriels de l’agroalimentaire, mais aussi les enseignes de la grande distribution qui recourent à un organisme certificateur afin de faire reconnaître la qualité de leur production.

« Notre rôle est d’attester la conformité à un cahier des charges », explique Jean-Michel Audrain, directeur général de Bureau Veritas Certification France, organisme agréé par l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao). « Si c’est conforme, nous certifions que, suite à un audit, toutes les règles sont bien respectées. Nous allons ensuite suivre l’entreprise certifiée en observant un parcours de contrôle annuel ou biannuel. »

L’Inao, sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, assure la reconnaissance et la protection des signes officiels, les Siqo.