Economie

Les circuits alimentaires courts ont la cote

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En quête d’authenticité et de qualité dans leur assiette, de nombreux Français s’orientent désormais vers des modes de production impliquant le moins possible d’intermédiaires… et pas forcément plus chers.

Jessica Berthereau
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Le marché des primeurs connaît un « retour aux sources », avec une multiplication du nombre de producteurs vendant directement, ou presque, au consommateur, sur le modèle des Amap.

Le marché des primeurs connaît un « retour aux sources », avec une multiplication du nombre de producteurs vendant directement, ou presque, au consommateur, sur le modèle des Amap.

© © Istockphoto/DisobeyArt

En France, ces circuits ont une définition officielle depuis 2009 : il s’agit de « modes de vente mobilisant au plus un intermédiaire entre producteurs et consommateurs ». S’ils existent depuis bien longtemps – les premiers marchés en plein air remontent par exemple à l’Antiquité – ces formats de proximité bénéficient depuis plusieurs années d’un renouveau.

Yuna Chiffoleau, directrice de recherche à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et spécialiste des circuits courts, date ce renouveau de la fin des années 1990, avec une accélération au cours des 10 dernières années. « Tous les signaux sont au vert : on observe à la fois l’apparition de nouvelles formes de circuits courts et une croissance de toutes les formes », développe-t-elle.

À portée de clic ou de caddie

Internet a donné un vrai coup de pouce à ces circuits. « Le numérique a changé la donne en rendant les circuits courts plus visibles et en facilitant les achats, puisqu’il est possible de commander sur Internet, de se faire livrer à la maison ou dans des points de retrait », souligne Yuna Chiffoleau. À l’INRA, cette chercheuse a mené un inventaire national pour recenser tous les circuits courts (marchés, plateformes sur Internet, casiers connectés, drive fermier, magasins de producteurs, etc.).

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