Un foyer français sur deux vit avec au moins un animal et le chien fait partie des favoris. En 2020, on en recensait près de 7,6 millions sur le territoire. Véritable engagement, l’acquisition d’une boule de poils peut se faire de différentes manières et à des prix très divers.
Pour être donné ou vendu, un chien doit avoir au moins huit semaines et être inscrit au fichier national d’Identification des carnivores domestiques (I-CAD). Les prix de vente sont librement fixés par les particuliers ou les professionnels.
De 800 à 2 500 euros
Les éleveurs professionnels vendent en majorité des chiens de race, c’est-à-dire inscrits au Livre des origines français (LOF) de la Société centrale canine. « En moyenne, il faut débourser entre 800 et 2 500 euros pour un chien LOF », avance André Varlet, directeur des relations institutionnelles de l’organisme éditeur dudit LOF.
À lire L’argent fait-il le bonheur ?
Plusieurs facteurs comme la rareté de la race, l’âge, les origines ou l’apparence physique du chien peuvent modifier ce prix. « Certaines couleurs de robe sont très recherchées et justifient un prix plus élevé. Les chiens de races émergentes, comme le Laïka de Yakoutie, sont aussi plus chers », poursuit le directeur.
Un foyer français sur deux vit avec au moins un animal et le chien fait partie des favoris. En 2020, on en recensait près de 7,6 millions sur le territoire. Véritable engagement, l’acquisition d’une boule de poils peut se faire de différentes manières et à des prix très divers.
Pour être donné ou vendu, un chien doit avoir au moins huit semaines et être inscrit au fichier national d’Identification des carnivores domestiques (I-CAD). Les prix de vente sont librement fixés par les particuliers ou les professionnels.
De 800 à 2 500 euros
Les éleveurs professionnels vendent en majorité des chiens de race, c’est-à-dire inscrits au Livre des origines français (LOF) de la Société centrale canine. « En moyenne, il faut débourser entre 800 et 2 500 euros pour un chien LOF », avance André Varlet, directeur des relations institutionnelles de l’organisme éditeur dudit LOF.
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Plusieurs facteurs comme la rareté de la race, l’âge, les origines ou l’apparence physique du chien peuvent modifier ce prix. « Certaines couleurs de robe sont très recherchées et justifient un prix plus élevé. Les chiens de races émergentes, comme le Laïka de Yakoutie, sont aussi plus chers », poursuit le directeur.

Le gain de concours, prix ou récompense, augmente également la note. Plus une race est difficile à produire, plus elle est chère. « Des frais vétérinaires sont engagés pour contrôler tout le cycle de reproduction », explique André Varlet. Le dépistage de maladies génétiques pour certaines races peut aussi faire grimper le prix de vente de 300 à 400 euros.
D’après la Société centrale canine, seule « une bonne moitié des éleveurs » vit uniquement de cette activité. Pour élever sept femelles d’environ 20 kg, l’organisme évalue l’investissement moyen à 3 000 à 10 000 euros pour le logement, 2 350 euros pour l’alimentation, 1 500 euros pour les frais vétérinaires, 1 300 euros pour le petit matériel et 2 000 euros pour les autres charges. Une production annuelle de 25 chiots, vendus 900 euros chacun, engendrerait un gain net potentiel de 9 000 euros par an.
Acheter ou adopter ?
Autre option : les animaleries. « Elles achètent en majorité leurs chiots à des éleveurs et les revendent avec une marge. Le prix moyen est de 750 euros », décrit René Michau, président du Syndicat des professionnels de l’animal familier (Prodaf). Selon le syndicat, ces magasins vendraient 12 000 chiots par an.
En Chiffres
1 400 euros
Sont dépensés en moyenne pour chaque chien et chienne recueilli par la SPA.
Internet reste le circuit privilégié par les Français pour acquérir des chiens, de race ou non, à des prix très variés. Comme les animaleries, les sites web sont toutefois décriés par les associations de protection animale pour qui ils encouragent les achats compulsifs. « Chaque année, 100 000 animaux sont abandonnés en France. Plutôt qu’acheter, vous pouvez adopter », rappelle Jacques-Charles Fombonne, président de la Société protectrice des animaux (SPA).
La SPA propose des chiens identifiés, vaccinés et stérilisés, contre une participation de 250 euros – 300 euros pour un chiot. En moyenne, la SPA dépense 1 400 euros de frais par chien. Bien sûr, au-delà de son prix, un chien nécessite un investissement émotionnel et financier tout au long de sa vie. Mieux vaut bien réfléchir avant de sauter le pas.