Près de 300 millions de bouteilles de champagne sont consommées chaque année dans le monde. Exclusivement produit dans la région du même nom, c’est le leader des vins effervescents. Le champagne est un vin d’assemblage élaboré à partir de plusieurs cépages et/ou crus.
Son aire de production couvre 34 300 hectares de vignes, soit 4 % du vignoble français. Chaque hectare se vend plus d’un million d’euros et le raisin, lui, est l’un des plus chers au monde. « En moyenne, il coûte entre 6 et 7 euros le kilo », décrit David Châtillon, directeur général de l’Union des maisons de champagne.
Ce prix est fixé contractuellement entre les vignerons et les maisons de négoce, leurs acheteurs. Il varie selon le cru, le cépage et l’éventuelle certification environnementale du producteur. Pour une bouteille de 75 centilitres, il faut compter 1,2 kilo de raisin soit, au minimum, 7,20 euros de matière première. S’ajoutent ensuite les coûts liés à la production du vin.
Près de 300 millions de bouteilles de champagne sont consommées chaque année dans le monde. Exclusivement produit dans la région du même nom, c’est le leader des vins effervescents. Le champagne est un vin d’assemblage élaboré à partir de plusieurs cépages et/ou crus.
Son aire de production couvre 34 300 hectares de vignes, soit 4 % du vignoble français. Chaque hectare se vend plus d’un million d’euros et le raisin, lui, est l’un des plus chers au monde. « En moyenne, il coûte entre 6 et 7 euros le kilo », décrit David Châtillon, directeur général de l’Union des maisons de champagne.
Ce prix est fixé contractuellement entre les vignerons et les maisons de négoce, leurs acheteurs. Il varie selon le cru, le cépage et l’éventuelle certification environnementale du producteur. Pour une bouteille de 75 centilitres, il faut compter 1,2 kilo de raisin soit, au minimum, 7,20 euros de matière première. S’ajoutent ensuite les coûts liés à la production du vin.
Pour le champagne, les vendanges sont effectuées à la main et mobilisent chaque année près de 120 000 travailleurs saisonniers. Pressurage, assemblage, tirage, prise de mousse, pointage, remuage… Il faut compter entre 15 mois et trois ans, au minimum, pour qu’une bouteille soit prête pour la vente. Ce délai s’allonge pour les millésimes et les cuvées spéciales.

300 ans de marketing
Selon que l’on achète son champagne au supermarché, chez un négociant ou directement chez le vigneron, le prix varie. « Plus il y a d’intermédiaires, plus c’est cher. Les dépenses en distribution sont lourdes, notamment pour le marché international », explique le directeur de l’UMC. En 2020, 54 % des ventes se sont faites à l’export et malgré la crise sanitaire, elles ont augmenté dans certains pays comme l’Australie.
« Le succès du champagne découle des efforts marketing fournis depuis plus de 300 ans », poursuit David Châtillon. Vignerons et maisons de champagne investissent en publicité, soirées, dégustations ou formations pour imposer leur marque et entretenir l’image luxueuse de la boisson. Ces coûts représentent entre 10 et 20 % du prix final.
Plus il y a d’intermédiaires, plus [le champagne] est cher. Les dépenses en distribution sont lourdes, notamment pour le marché international.
David ChâtillonDirecteur général de l’Union des maisons de champagne
Réserve de régulation
Le vignoble champenois est certes restreint, mais le champagne n’est pas un produit rare. En 2020, le stock était estimé à près de 1,4 million de bouteilles. « Chaque année, une commission paritaire fixe un niveau de récolte commercialisable. Lorsqu’il a trop de raisin, l’exploitant le garde sous forme de vin tranquille [non pétillant, NDLR] pour le ressortir le jour où il y aura un déficit », explique Brigitte Batonnet, du Comité interprofessionnel du vin de Champagne. Cette « réserve individuelle » est un outil de régulation économique propre à la filière. « Il permet de maintenir le niveau d’expédition, d’éviter l’inflation et de rémunérer correctement tout le monde », ajoute David Châtillon.
L’année 2020 a été particulièrement compliquée. « La crise nous a confortés dans la volonté d’améliorer nos outils de régulation et de poursuivre nos engagements pour le développement durable. Les consommateurs cherchent la qualité et ils paient pour ça », conclut le directeur de l’UMC.