Voitures d’occasion : un marché florissant et convoité, en quête de confiance 
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Voitures d’occasion : un marché florissant et convoité, en quête de confiance 

Arnaud Murati
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Conséquences en cascade dans le monde de l’automobile : le Covid-19 a entraîné la crise des semi-conducteurs, qui a mené à une réduction de la production de véhicules neufs. Les clients insatisfaits se sont reportés vers les véhicules d’occasion, créant un « boom » économique dans un secteur souvent comparé à une jungle.

Les ambitions sont à la mesure des recettes engrangées ces derniers mois : Driverama veut devenir « le plus grand distributeur pan-européen de voitures d’occasion en ligne d’ici 2025 » tandis que son concurrent Carnext se targue de l’être déjà depuis le mois d’octobre dernier, « avec plus de 2,5 millions de ventes par an. »

Les appétits s’aiguisent face à la manne financière grandissante que représente le marché du véhicule d’occasion. Au cumul des 10 mois écoulés, les ventes de voitures usagées sont en progression de 9,7% en France, avec un peu plus de 5 millions de transactions effectuées. L’année 2021 devrait vraisemblablement être une période record pour le marché du véhicule d’occasion, en France comme en Europe.

Les spécialistes du véhicule usagé ont beau se frotter les mains, reste un fait propre à l’Hexagone : le marché est majoritairement capté par les particuliers, qui se revendent les véhicules entre eux. Ce sont 63% des transactions qui ont été réalisées entre particuliers en 2020, et 37% d’un professionnel vers un particulier, selon les chiffres d’AAA Data. Le ratio est plutôt de 50-50 dans les autres pays d’Europe.