America Online (AOL) a contribué à façonner l’internet tel que nous le connaissons aujourd’hui. AOL faisait partie des premiers Fournisseurs d’accès à Internet (FAI) avec CompuServe. Ces produits comprennent notamment la connexion et l’accès à l’internet, la messagerie électronique, la messagerie instantanée et des contenus exclusifs accessibles via un logiciel propriétaire.
Celui-ci avait la particularité d’être offert sur des CD distribués gratuitement dans les magazines informatiques glissés dans les boîtes aux lettres, une pratique très courante à l’époque.
De 200 000 à 25 millions d’abonnés
AOL est donc devenu un géant parmi les Dotcom (les entreprises exerçant une activité commerciale sur internet). En 1983, à l’origine de AOL, il y a la Control Video Corporation (CVC), née de GameLine, un service de location de jeux en ligne. GameLine permet aux utilisateurs de télécharger temporairement des jeux.
William von Meister, son inventeur, engage alors un acteur clé de la future aventure AOL : Steve Case, qui n’est alors qu’un consultant en marketing. CVC fait faillite un an plus tard, mais en 1985, Quantum Computer Services renaît des cendres de CVC.
America Online (AOL) a contribué à façonner l’internet tel que nous le connaissons aujourd’hui. AOL faisait partie des premiers Fournisseurs d’accès à Internet (FAI) avec CompuServe. Ces produits comprennent notamment la connexion et l’accès à l’internet, la messagerie électronique, la messagerie instantanée et des contenus exclusifs accessibles via un logiciel propriétaire.
Celui-ci avait la particularité d’être offert sur des CD distribués gratuitement dans les magazines informatiques glissés dans les boîtes aux lettres, une pratique très courante à l’époque.
De 200 000 à 25 millions d’abonnés
AOL est donc devenu un géant parmi les Dotcom (les entreprises exerçant une activité commerciale sur internet). En 1983, à l’origine de AOL, il y a la Control Video Corporation (CVC), née de GameLine, un service de location de jeux en ligne. GameLine permet aux utilisateurs de télécharger temporairement des jeux.
William von Meister, son inventeur, engage alors un acteur clé de la future aventure AOL : Steve Case, qui n’est alors qu’un consultant en marketing. CVC fait faillite un an plus tard, mais en 1985, Quantum Computer Services renaît des cendres de CVC.
Cette société lance un logiciel « utile, abordable, facile d’accès et divertissant » pour s’informer sur l’actualité, avec une messagerie, des jeux, etc. Ce modèle fait très vite un tabac et Quantum devient America Online.
Contrairement à son concurrent CompuServe, d’aspect très technique, AOL s’adresse à ceux qui ne connaissent pas la technologie. Au cours des années 80, sa clientèle augmente chaque année. En 1993, AOL compte environ 200 000 abonnés, a créé sa propre adresse électronique et est désormais accessible aussi sous Windows.
En Chiffres
350 dollars
Le profit moyen d'AOL par utilisateurs dans les années 1990.
Mais le nerf de la guerre, c’est l’accès à internet. Le service est d’abord utilisé avec beaucoup de succès dans les milieux universitaires puis, à partir des années 1990, au plus fort de son développement commercial, America On Line engrange un nouvel abonné toutes les six secondes.
AOL passe de 200 000 à 25 millions une décennie plus tard. Ces abonnés le restent en moyenne pendant 25 mois, avec un profit de 350 dollars par utilisateur.
Le succès va se fracasser sur deux écueils. Le premier est technique. La société proposait un tarif à l’heure, elle facture désormais au mois, ce qui signifie une connexion permanente de tous les abonnés. Les serveurs informatiques craquent.
Victimes de cette saturation, de nombreux abonnés se lassent et cessent d’utiliser le service. AOL est trop lent à passer de l’internet commuté au haut débit. Peut-être ses dirigeants étaient-ils trop confiants : en 2000, 50 % des ménages américains avaient internet, mais seuls 3 % d’entre eux disposaient du haut débit. Et en embuscade, il y a d’autres options, comme Yahoo et Explorer.
La pire fusion
Le second écueil est financier. AOL, qui reste le grand acteur de l’internet, un secteur en plein essor, fusionne avec Time Warner, une énorme société de médias, qui a déjà essayé sans succès de pénétrer ce monde nouveau.
Son point fort : une présence dans de nombreux foyers. Le marché potentiel pèse 165 milliards de dollars, mais le mariage ne marche pas. Leurs cultures s’affrontent quelques mois seulement après la fusion. Et à la fin des années 90, AOL fait partie des ex-stars emportées par la bulle Internet, qui finit en krach.
Aujourd’hui, AOL s’est recentré sur les médias et la publicité en ligne, incapable de faire face à la concurrence des nouveaux géants technologiques tels que Google. Devenue un acteur mineur, l’entreprise poursuit son histoire sous le giron de Verizon, propriétaire également de Yahoo.