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En droit, les jours fériés ne se valent pas tous
Lundis de Pâques et de Pencôte, jeudi de l'Ascension, 11-Novembre... En France, les calendriers sont scrutés chaque année pour voir quels jours seront fériés. Mais à ce jeu-là, le 1er mai fait figure d'exception. Pour l'Éco se penche sur le Code du travail pour vous expliquer pourquoi.
Le 1er mai est le seul jour férié obligatoirement chômé (article L3133-4 du Code du travail).
Toutefois, certaines entreprises, en raison de leur activité, ne peuvent interrompre le travail. Elles doivent alors doubler la rémunération versée aux salariés occupés le 1er mai (article L3133-6 du Code du travail).
Éco-mots
Jour férié (droit du travail)
Période de 24 heures consécutives correspondant à une fête légale. Onze sont communs à l’ensemble du territoire français : les 1er janvier, lundi de Pâques, 1er et 8 mai, Ascension, lundi de Pentecôte, 14-Juillet, Assomption, Toussaint, 11-Novembre et jour de Noël (article L3133-1 du Code du travail). Ne pas confondre avec les jours « chômés », ceux pendant lesquels le travail est suspendu.
Oui, mais comment déterminer le 1er mai ?
Question stupide, pensez-vous. Tenez-vous bien : la Cour de cassation (Chambre sociale, 8 mars 2007, pourvoi n° 05-44330) a dû rappeler de manière solennelle que le 1er mai… « se définit par sa date » ! Qu’il « ne peut s’entendre que comme un jour civil calendaire commençant à 0 heure et finissant à 24 heures ».
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