Connecté, sans viande, hypercustomisé... quel futur pour le fast-food ?
  1. Accueil
  2. Entreprise
  3. Industrie
  4. Connecté, sans viande, hypercustomisé... quel futur pour le fast-food ?

Entreprise

Connecté, sans viande, hypercustomisé... quel futur pour le fast-food ?

Marie Frumholtz
,
Sélection abonnés

Se vivant comme un laboratoire d’innovations technologiques, publicitaires mais aussi sociétales, la restauration rapide ne connaît pas vraiment la crise. Elle veut rester en phase avec les évolutions de la société de consommation, mais jusqu’où ne pas aller trop loin ?

couv_plÀ retrouver dans votre magazine en ligne.

Les fast-foods constituent le segment de la restauration qui a le moins souffert de la pandémie. À commencer par les grandes chaînes. « La diminution du chiffre d’affaires de McDonald’s sur 2020 n’est que d’environ 10 %, ce qui n’est pas catastrophique par rapport à l’ampleur de la crise », souligne Frédéric Fréry, professeur à l’ESCP Business School et CentraleSupélec.

À lire aussi > Ça coûte combien, un Big Mac ?

Selon Esther Kalonji, déléguée générale du Syndicat national de l’alimentation et de la restauration rapide (Snarr), « la création d’entreprises s’est même poursuivie », en 2020 et 2021, dans ce secteur.

La raison ? Les acteurs savent s’adapter aux modes de consommation les plus sollicités : « Les grandes chaînes ont été les premières à bénéficier de l’explosion de la vente à emporter, du drive et de la livraison à domicile », affirme Frédéric Fréry.

Le modèle économique des marques de restauration rapide reste inchangé. Pour l’essentiel, elles délèguent la gestion de leurs restaurants à des franchisés, dont elles perçoivent des loyers ainsi que des royalties pour l’exploitation de la marque et des produits qu’elles ont créés.