Souvenez-vous : en 2008, le chanteur Grégoire cartonne avec son album Toi + Moi, produit par le label My Major Company. Il a été financé par les internautes qui ont misé une certaine somme pour participer à la production de l’album en échange d’une participation aux résultats. Cette première opération de crowdfunding médiatisée en France a posé les jalons d’un mode de financement aujourd’hui incontournable pour les particuliers, les associations et les entreprises. En 2014, un décret réglemente les pratiques et attribue des statuts spécifiques aux différents acteurs, donnant ainsi le coup d’envoi d’un développement industriel du métier.
Comment ça marche ?
Le principe du crowdfunding est de collecter une multitude de petites sommes pour financer des projets plus ou moins importants dans des domaines très variés. Chaque contributeur propose le montant de son choix en fonction de ses capacités d’épargne. Les projets financés sont de toute nature : projet associatif, culturel, projets personnels et professionnels. Voici le déroulement de l’opération : le porteur de projet ouvre un compte sur une plateforme et décrit avec précision son projet, son mode de financement et le montant désiré ; le contributeur ouvre un compte sur la plateforme et choisit le montant qu’il souhaite allouer au projet qu’il a choisi. C’est ultra-simple.
Souvenez-vous : en 2008, le chanteur Grégoire cartonne avec son album Toi + Moi, produit par le label My Major Company. Il a été financé par les internautes qui ont misé une certaine somme pour participer à la production de l’album en échange d’une participation aux résultats. Cette première opération de crowdfunding médiatisée en France a posé les jalons d’un mode de financement aujourd’hui incontournable pour les particuliers, les associations et les entreprises. En 2014, un décret réglemente les pratiques et attribue des statuts spécifiques aux différents acteurs, donnant ainsi le coup d’envoi d’un développement industriel du métier.
Comment ça marche ?
Le principe du crowdfunding est de collecter une multitude de petites sommes pour financer des projets plus ou moins importants dans des domaines très variés. Chaque contributeur propose le montant de son choix en fonction de ses capacités d’épargne. Les projets financés sont de toute nature : projet associatif, culturel, projets personnels et professionnels. Voici le déroulement de l’opération : le porteur de projet ouvre un compte sur une plateforme et décrit avec précision son projet, son mode de financement et le montant désiré ; le contributeur ouvre un compte sur la plateforme et choisit le montant qu’il souhaite allouer au projet qu’il a choisi. C’est ultra-simple.

La statue de la Liberté, premier Crowdfunding de l’histoire
Offerte par la France aux Américains en signe d’amitié, elle doit sa réalisation au sculpteur Auguste Bartholdi qui, en 15 ans, a transformé un petit modèle en argile pour en faire la plus grande statue au monde. En France, la campagne de promotion pour le financement de la statue débuta à l’automne 1875. La collecte des fonds se fit avec les moyens de l’époque : articles de presse, spectacles, banquets, taxations publiques, loterie, mais surtout grâce aux dons de milliers de particuliers. Le nombre de 100 000 souscripteurs fut annoncé. Dès la fin de l’année 1875, les fonds rassemblés s’élevaient à 400 000 francs. Mais quand la statue est arrivée outre-Atlantique, en 1884, elle n’avait pas encore de socle, le gouvernement américain refusant de financer le piédestal. Le magnat de la presse Joseph Pulitzer fit alors campagne en diffusant un appel aux dons dans ses journaux. Résultat : un socle construit grâce aux 100 000 dollars collectés auprès de millions d’Américains et une statue érigée en 1886.
De donateur à banquier
Il existe quatre façons de financer des projets. La première est de faire un don au porteur du projet, sans rien attendre en retour. La deuxième : faire un don en espérant une récompense si le projet est entièrement financé. Troisième façon : investir des fonds dans une entreprise en échange d’actions. Le contributeur devient un actionnaire à part entière. Il espère recevoir des dividendes en retour de son investissement. Quatrième solution : vous devenez banquier en prêtant de l’argent à des entreprises ou à des particuliers, avec ou sans intérêts. Dans ce cas, le contributeur qui a financé le projet attend le remboursement de son prêt.
+ 50 % de financeurs
Pour le crowdfunding français, 2017 a été une année exceptionnelle. En un an, les fonds levés ont enregistré une croissance de 45 %, pour un total de 336 millions d’euros qui ont financé 24 126 projets, selon le baromètre de KPMG et de la FPF. Le nombre de financeurs est passé de 2,6 millions à 3,9 millions en une année, soit une croissance de 50 %. Plus de 90 % du financement participatif vient financer l’économie réelle.
Top 5 des plateformes de Crowdfunding en France
1. LENDIX Plateforme de prêt créée en 2014 ; 496 projets financés, 223 millions de fonds prêtés.
2. WiSEED Plateforme d’investissement créée en 2008 qui permet d’investir en prêt et en capital ; 324 projets financés pour un total de 136 millions d’euros.
3. ULULE Plateforme de don créée en 2010 ; 24 703 projets financés, 120 millions d’euros de fonds collectés.
4. ANAXAGO Plateforme de prêt et d’investissement en capital créée en 2012 ; 189 projets financés ; 107 millions de fonds collectés.
5. KISSKISSBANKBANK Plateforme de don créée en 2009 ; 124 133 projets créés pour un total de 89 millions de fonds collectés.