Economie
Start-up : le rêve fou de devenir une licorne
Sélection abonnésC’est l’obsession de nombreux entrepreneurs de la Tech : réussir à dompter cet animal imaginaire. Leur business plan les a-t-il rendus fous ? Pas du tout.
Adeline Raynal
De gauche à droite : Stanislas Niox-Chateau, Ivan Schneider et Ivan Jessy, les fondateurs de la florissante Doctolib
© Doctolib
Voilà un mot qui revient régulièrement dans l’actualité de l’économie numérique. Mais que vient donc faire la licorne, cet animal imaginaire, au milieu des suites de code informatique et des entrepreneurs en baskets ? C’est l’Américaine Aileen Lee, dont le métier consiste à investir dans de jeunes entreprises, qui l’a utilisé pour la première fois en 2013. Il désigne une entreprise innovante valorisée au moins un milliard de dollars et non cotée en Bourse.
Ces start-up visent une croissance rapide de leur chiffre d’affaires en s’appuyant sur de l’argent engagé par des investisseurs professionnels. Dans les premières années, la rentabilité n’est que secondaire. Un tel succès est rare et relève du mythe pour bon nombre d’entrepreneurs. D’où le choix du mot « licorne ».
12 ans pour être rentable
Fin mai 2019, 345 licornes galopent dans le monde, d’après la plateforme CB Insights. Quatre sont françaises. La plus connue est l’entreprise de covoiturage BlaBlaCar. Fondée en 2006, elle est rentable depuis septembre 2018 seulement. Très bien implantée sur le marché du commerce en ligne français, Veepee.com (ex-Vente Privée) est également qualifiée de licorne et affiche un chiffre d’affaires de 3,7 milliards d’euros, dont la moitié à l’international.
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