Economie

Être licencié dans la Silicon Valley, entre choc pour son identité et rebond aisé

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Plus qu'un job, travailler dans la Silicon Valley, c'est un mode de vie. Le licenciement fait d'autant plus mal, surtout si vous n'avez pas de passeport américain. Heureusement, la tech est partout et on se recase plutôt facilement. 

Alexis Buisson, aux États-Unis
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© Dall-E

« Ce n’est pas la joie en ce moment ». Mathieu, un Français qui travaille pour une grande entreprise de la tech dans la Baie de San Francisco, décrit l’ambiance dans la Silicon Valley. Il est vrai que les années folles semblent bel-et-bien terminées dans le paradis californien de la tech, comme le symbolise la faillite, vendredi 10 mars, de la Silicon Valley Bank, une institution financière spécialisée dans le financement des pépites du secteur.

Rien que depuis le début de l’année, plus de 128 000 personnes ont été remerciées par 480 entreprises, d’après les données recueillies par le site Layoffs.fyi, qui suit les licenciements au sein des entreprises technologiques. Twitter, repris en main manu militari par le milliardaire Elon Musk, mais aussi Amazon, Pinterest, Dell, Groupon, PayPal ou encore Microsoft, font partie des géants qui ont annoncé des réductions d’effectifs ces derniers mois. Sans oublier les start-ups, qui ne sont pas du tout épargnées. 

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