Faire du premium sans exploser ses coûts de production, le défi de Cosmydor
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Faire du premium sans exploser ses coûts de production, le défi de Cosmydor

Lucile Chevalier
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L’entrepreneur Xavier Quattrocchi-Oubradous voulait ressuciter une marque disparue. Il a réussi son pari, mais pour passer du premium au luxe, il faut des investisseurs très engagés.

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Sur l’affiche signée Jules Chéret, elle est vraiment belle. Il remarque d’abord sa chevelure blond vénitien, puis l’élégance du costume tailleur, la broche fleurie agrippée au décolleté. Elle se lave les mains et le regarde.

Derrière elle, flotte un mot bizarre : Cosmydor. « Un mélange de “cosmétique” et “Dior”. » Xavier Quattrocchi-Oubradous est sous le charme. Nous sommes en 2015 et l’entrepreneur vient de trouver, enfin, la marque vintage qu’il fera renaître. « J’étais en quête d’un nouveau virage dans ma vie professionnelle », explique-t-il.

Depuis ses débuts, il n’a pas chômé ! Né dans une famille de musiciens, il s’était d’abord rêvé violoncelliste, avant de virer banquier d’affaires. À la trentaine, il passe dans la com’. À 50 ans, il se cherche une quatrième vie : « Je suis passionné d’histoire et amoureux des marques, j’ai aiguillé mes recherches vers les anciennes à faire renaître. Parce que toutes les grandes marques, comme Hermès ou Vuitton, sont un alliage entre racines et modernité. »