Economie
La rémunération des dirigeants de plus en plus basée sur les critères sociaux et environnementaux
Selon une étude du cabinet Deloitte, la part variable de la rémunération des grands dirigeants prend de plus en plus en compte les critères sociaux et environnementaux.
Clément Rouget
© Laurent GRANDGUILLOT/REA
BONNE NOUVELLE
La rémunération des dirigeants est-elle de plus en plus éthique ? Ce serait aller trop vite en besogne, car, par exemple, le ratio d’équité – écarts de rémunération entre dirigeants et salariés – a explosé depuis le milieu des années 1990. En revanche, leur rémunération dépend de plus en plus de leur capacité à rendre leurs entreprises performantes dans les domaines environnementaux et sociaux. Une étude du cabinet Deloitte explique qu’en 2018, 80 % des 120 plus grandes entreprises cotées françaises intégraient un critère de responsabilité sociétale des entreprises (RSE), tel que le respect de la mixité ou une baisse de l’empreinte carbone, dans la rémunération variable des dirigeants. “Il ne suffit plus de signaler qu’une politique RSE fait partie de la stratégie de l’entreprise, explique Franck Cheron, associé chez Deloitte. Il faut désormais démontrer que cette politique est corrélée à la rémunération des dirigeants.”
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