Comment s’y prendre pour conserver ses clients en période d’inflation ? De nombreuses marques adoptent une stratégie marketing connue sous le nom de « shrinkflation ». Ce terme, généralement attribué à l’économiste américaine Pippa Malmgren, résulte de la contraction du verbe anglais « to shrink » (rétrécir) et du mot « inflation ». C’est donc l’inflation par rétrécissement, soit « réduflation » ou même « rapetiflation », en français.
De quoi s’agit-il ? Eh bien pour ne pas rehausser les étiquettes de leurs produits alors que leurs coûts augmentent (matières premières, main-d’œuvre, transports, énergie, emballages…), les entreprises réduisent les quantités de produit proposé sans modifier le prix ni l’emballage afin de maintenir leur rentabilité et rester compétitives. C’est ce qui leur permet de dissimuler l’inflation : les consommateurs ont par exemple moins dans le même paquet. Une étude réalisée en 20041 montrait que « les consommateurs étaient plus sensibles aux changements de prix qu’aux changements de quantité », auxquels ils ne prêtent pas forcément attention.
Comment s’y prendre pour conserver ses clients en période d’inflation ? De nombreuses marques adoptent une stratégie marketing connue sous le nom de « shrinkflation ». Ce terme, généralement attribué à l’économiste américaine Pippa Malmgren, résulte de la contraction du verbe anglais « to shrink » (rétrécir) et du mot « inflation ». C’est donc l’inflation par rétrécissement, soit « réduflation » ou même « rapetiflation », en français.
De quoi s’agit-il ? Eh bien pour ne pas rehausser les étiquettes de leurs produits alors que leurs coûts augmentent (matières premières, main-d’œuvre, transports, énergie, emballages…), les entreprises réduisent les quantités de produit proposé sans modifier le prix ni l’emballage afin de maintenir leur rentabilité et rester compétitives. C’est ce qui leur permet de dissimuler l’inflation : les consommateurs ont par exemple moins dans le même paquet. Une étude réalisée en 20041 montrait que « les consommateurs étaient plus sensibles aux changements de prix qu’aux changements de quantité », auxquels ils ne prêtent pas forcément attention.
Légal tant que l’information est communiquée
Réduire la contenance d’une canette de soda, proposer moins de céréales dans un paquet de même contenant souvent relooké ou de feuilles de thé dans un sachet, diminuer le nombre de triangles de Toblerone ou augmenter leur espacement, etc., tout en gardant leur prix constant, sont des pratiques fréquentes, dans l’agroalimentaire notamment, et tout à fait légales tant que l’information est communiquée aux consommateurs. Il faut toutefois faire attention à leurs réactions, car le risque est de perdre leur confiance et d’affecter la réputation de l’entreprise, ce qui, in fine, peut nuire à son chiffre d’affaires.
On peut retrouver la même idée dans le phénomène macroéconomique de « stagflation », une situation qui associe la contraction de l’activité économique (stagnation) avec la hausse des prix (inflation).
1. “Downsizing Price Increases : A Greater Sensitivity to Price than Quantity in Consumer Markets”, Gourville, John T. (Harvard) et Koehler, Jonathan J. (Université Northwestern), janvier 2004.