Economie

LGBT : loin du pink washing, certaines entreprises ont compris le potentiel

Sélection abonnés

L’inclusion de toutes les orientations sexuelles est clairement source de performance pour l’entreprise. Loin du pink washing, les organisations l’ont bien compris. Enfin, surtout aux États-Unis.

,
Illustration de l'article LGBT : loin du <span class="highlighted"><em>pink washing</em></span>, certaines entreprises ont compris le <span class="highlighted">potentiel</span>

© Nike

« Lesbiennes, gays, bisexuel.e.s, transgenres, on vous encourage. » Ce 17 mai – journée mondiale de lutte contre l’homophobie –, ce n’est pas sur un tract que l’on peut lire ces mots, mais à la Une de La Tribune, un grand média économique. 

Ils sont signés par 173 signataires de la charte de L’Autre Cercle,  l’observatoire qui promeut l’inclusion des personnes LGBT+ au travail, parmi lesquels Orange, Sodexo, Vinci, Engie, Barilla…

Les LGBT+ représentent « environ 7 % de la population », estime Alain Gavand, coresponsable de l’observatoire. Soit près de 4,7 millions de consommateurs en France, et plus de 500 millions dans le monde, un immense marché à capter !

À lire « Adieu ma honte » : Moi, Ouissem Belgacem, footballeur et gay 

Du cynisme au pragmatisme

De plus en plus d’entreprises le comprennent. « Les “industries du vice” (alcool, tabac, bars et boîtes de nuit) ont été les premières à cibler les personnes queer (qui s’affranchissent des étiquettes sexuelles). Aujourd’hui, des couples non hétérosexuels apparaissent dans toutes sortes de publicités », observe Lee Badgett, économiste au sein du Williams Institute à l’université américaine UCLA.

  1. Accueil
  2. Entreprise
  3. Parité et Diversité
  4. LGBT : loin du pink washing, certaines entreprises ont compris le potentiel