Economie

Lutter contre le harcèlement, une obligation du chef d’entreprise

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Alors que le procès des anciens dirigeants de France Télécom a débuté en mai, décryptage des mesures imposées en France aux chefs d’entreprise pour préserver la santé physique et mentale des salariés.

Adeline Raynal
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Illustration de l'article <span class="highlighted"><strong>Lutter contre le harcèlement, une obligation du chef d’entreprise</strong></span>

© © iStockphoto/ RyanKing999

Mise à jour

Dix ans après une vague de suicides à France Télécom, trois dirigeants ont été condamnés le 20 décembre dernier pour "harcèlement moral institutionnel".  Didier Lombard, président-directeur général entre 2005 et 2010, Louis-Pierre Wenès, ancien numéro 2, et Olivier Barberot, à l'époque directeur des ressources humaines, ont reçu un an de prison, dont huit mois avec sursis, et 15 000 euros d’amende.

L'entreprise doit verser la peine maximale prévue : 75 000 euros d’amende. La culpabilité a été étendue à d'autres prévenus pour complicité de harcèlement moral.

Ce 6 mai 2019, l’ex-PDG de France Télécom était attendu de pied ferme au tribunal correctionnel de Paris. Après neuf années de procédure judiciaire, il était jugé pour « harcèlement moral » aux côtés de six autres anciens cadres dirigeants du groupe aujourd’hui devenu Orange. Didier Lombard est le premier président d’un groupe du CAC 40 contraint de répondre de sa politique de gestion des ressources humaines devant un tribunal. Dans un contexte d’ouverture à la concurrence, il avait fixé pour objectif la suppression de 22 000 postes et la mobilité de 10 000 travailleurs sur la période 2006-2008.

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