Sociologie

Start-up : derrière le cool et la flexibilité, la menace de la souffrance au travail

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Les start-up n’ont pas encore de modèle de management bien défini. Leurs petites équipes fonctionnent de manière informelle dans une ambiance conviviale et sans hiérarchie trop pesante… Mais gare aux dérives.

Lucile Chevalier
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Tout a basculé le 19 janvier 2021. Trois semaines plus tôt, Louise, une trentenaire ayant travaillé dans plusieurs start-up, créait sur Instagram le compte Balance ta start-up pour « libérer la parole des salariés en souffrance au travail ».

Ce jour-là, elle demande à ses 10 000 followers : « Des avis sur Lõu. Yetu ? ». En moins de 10 minutes, une dizaine de témoignages d’employés ou ex-employés et de prestataires affluent. Un jour plus tard, ils sont des centaines. Les abonnés se pressent sur son compte, bientôt, ils sont 100 000 et aujourd’hui, 294 000.

Éco-mots

Start-up

Littéralement, « démarrer ». Organisation « temporaire à la recherche d’un business model industrialisable et rentable » s’appuyant sur une technologie nouvelle. Là où l’entreprise classique optimise son modèle économique pour en tirer un maximum de profit afin de supporter ses coûts, la start-up teste son modèle économique et cherche son marché. Après cette phase d’expérimentation, trois options : devenir une entreprise classique, être rachetée ou disparaîre.

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