Il a grandi en entendant ses parents lui répéter que “l’entrepreneuriat, c’est la clé de la liberté”. L’idée de créer son entreprise, comme son grand-père et son père, a donc germé très tôt dans la tête de Thibaud Hug de Larauze. Pendant ses études à l’IESEG de Lille, le jeune homme bouillonne d’idées business.
D'étudiant à leader du reconditionnement
Il se rêve importateur de vélos, d’avocats, ou bien inventeur de casques de traduction en langues étrangères pour équiper les cinémas parisiens. “J’étais très enthousiaste, mais je n’avais aucun projet concret. Alors j’ai cherché un job, pour me canaliser”, raconte le trentenaire.
Avant de s'imposer comme le patron de l'une des plus importantes entreprise de reconditionnement, il a fait ses classes comme responsable commercial chez Neteven, une start-up qui aide les marques à s’implanter sur les places de marché numériques. Et découvre un secteur encore peu connu : le reconditionné.
“J’ai visité des usines de remise en état d’objets électroniques et le potentiel du truc m’a sauté au visage."
Il a grandi en entendant ses parents lui répéter que “l’entrepreneuriat, c’est la clé de la liberté”. L’idée de créer son entreprise, comme son grand-père et son père, a donc germé très tôt dans la tête de Thibaud Hug de Larauze. Pendant ses études à l’IESEG de Lille, le jeune homme bouillonne d’idées business.
D'étudiant à leader du reconditionnement
Il se rêve importateur de vélos, d’avocats, ou bien inventeur de casques de traduction en langues étrangères pour équiper les cinémas parisiens. “J’étais très enthousiaste, mais je n’avais aucun projet concret. Alors j’ai cherché un job, pour me canaliser”, raconte le trentenaire.
Avant de s'imposer comme le patron de l'une des plus importantes entreprise de reconditionnement, il a fait ses classes comme responsable commercial chez Neteven, une start-up qui aide les marques à s’implanter sur les places de marché numériques. Et découvre un secteur encore peu connu : le reconditionné.
“J’ai visité des usines de remise en état d’objets électroniques et le potentiel du truc m’a sauté au visage."
Innover constamment
Nous sommes en 2013. Ça y est, Thibaud Hug de Larauze tient son idée : créer une marketplace pour vendre des appareils remis à neuf après une première vie, principalement des smartphones. Il parle de son projet à Quentin Le Brouster, un collègue développeur. Coup de chance ! Leurs profils sont parfaitement complémentaires.
“Il m’a fallu tout de même pas mal de temps pour le convaincre, et beaucoup de bières”, plaisante-t-il. Fin novembre 2014, ils sautent le pas et créent Back Market, aux côtés de Vianney Vaute, le troisième associé en charge du volet créatif.
En Chiffres
50 %
C'est la part du chiffre d'affaires de Back Market réalisé en France. L'entreprise veut désormais accélérer à l'international.
Le projet rencontre vite son public. En à peine un mois, les premiers clients, alléchés par les tarifs, débarquent sur le site. Aujourd’hui, à force de croissance à trois chiffres, la start-up s’est muée en scale-up. Le CEO jure qu’elle compte “plusieurs millions de clients”. Des clients qu’il faut rassurer et satisfaire.
Le seul moyen : l’innovation permanente. “La garantie de nos produits vient d’être portée à un an, détaille le patron, et nous allons améliorer le service après-vente en installant un réseau physique de réparation en cas de panne des terminaux.”
Une levée de fonds de 110 millions de d'euros auprès de Goldman Sachs
Thibaud et ses 300 salariés se fixent encore un défi : amener un maximum de fournisseurs, marques ou distributeurs, à figurer sur Back Market. “Pour le moment, on en a 1 200, dont 1 000 en Europe, précise Thibaud Hug de Larauze. C’est seulement 20 % de l’offre globale du secteur, donc on a une grosse marge de progression. Je mise beaucoup sur les États-Unis pour poursuivre notre développement.”
Leader en France, un pays qui compte pour 50 % de son chiffre d’affaires, l’entreprise est à la conquête de nouveaux marchés. Déjà présente dans huit pays, elle vient d’ouvrir un bureau à New York et un autre à Berlin. Le jeune PDG s’est donné les moyens de ses ambitions. Il a bouclé, fin mai, une levée de fonds de 110 millions d’euros, avec au tour de table une banque nommée… Goldman Sachs.
Dans mon portable
SLACK. "L’appli incontournable pour communiquer avec mes équipes. J’essaie de couper le week-end, je désactive les notifications pour ne pas être sollicité en permanence."
EUROSPORT. "Je suis les résultats des tournois de tennis et des championnats européens de foot. Ça m’a beaucoup manqué de ne pas recevoir la moindre info sportive pendant le confinement."
LITTLEFINGER. "C’est mon tableau de bord interne. Je peux suivre en temps réel les indicateurs de Back Market, c’est super motivant. Je peux même voir combien de tonnes de déchets ont échappé à la destruction grâce au reconditionnement."