Environnement

« Il faut autoriser les OGM… au nom de l’environnement »

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Une étude danoise estime que sans les cultures OGM, le monde aurait eu besoin de 3,4 % de terres agricoles supplémentaires pour maintenir le niveau de production agricole mondiale de 2019. Rencontre avec l’un de ses auteurs.

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Illustration de l'article « Il faut autoriser les OGM… au nom de l’environnement »

© Getty Images

Pourquoi lui ?

AsgerMoseWingender.pngAsger Mose Wingender est un économiste danois, professeur associé au département d’économie de l’université de Copenhague, spécialiste de la croissance économique et du développement. ​​​​​Son article de recherche, coécrit avec Casper Worm Hansen, s’intitule "National and Global Impacts of Genetically Modified Crops" (Impacts nationaux et mondiaux des cultures génétiquement modifiées) et a été publié dans l’American Economic Review Insights en juin 2023.

Pour l’Éco : Pourquoi avez-vous choisi d’examiner les cultures génétiquement modifiées ?

Asger Mose Wingender : Cette étude est le prolongement logique de mes travaux antérieurs. Comprendre pourquoi certains pays sont prospères tandis que d’autres sont en difficulté m’a toujours fasciné. Dans les pays moins développés, on remarque la place considérable de l’agriculture par rapport à la taille globale de l’économie. Parce que les fermes sont moins efficaces, le secteur agricole, qui nourrit la population, est très gourmand en emplois.

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