Economie

L’angoisse de Malthus : trop nombreux pour manger ?

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A priori, la Terre peut nourrir tout le monde, mais à quel prix ? Une planète à 10 milliards d’habitants en 2050 est-elle écologiquement soutenable ? Une nouvelle crise alimentaire avec effondrement démographique est-elle à craindre ? Depuis Robert Malthus, la question est ouverte.

Martine Peyrard-Moulard
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Illustration de l'article L’angoisse de Malthus : <span class="highlighted">trop nombreux pour manger</span> ?

© Getty Images

En 1798, Robert Thomas Malthus, pasteur britannique et économiste, publie son Essai sur le principe de population, dans lequel il abandonne tout espoir dans le progrès. Il y expose « une divergence intrinsèque entre l’accroissement de la population et celui des subsistances ».

Son « principe de population » stipule que celle-ci tend à croître de façon exponentielle (un-deux-quatre-huit-seize…) alors que les subsistances s’accroissent de manière arithmétique (un-deux-trois-quatre-cinq…). La Terre ne peut se multiplier, écrit-il, au rythme de la population, qui exerce alors une pression destructrice. La surpopulation, tendance permanente, ne peut conduire l’humanité qu’à la famine, puis à l’effondrement.

S’instruire plus pour procréer moins

Son essai porte aussi sur l’amélioration future de la société. Il propose d’agir sur les comportements humains puisqu’une population croissance, cela signifie plus d’individus à nourrir, plus de terres à cultiver, plus de ressources naturelles physiques et vivantes à exploiter.

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