Economie
Le concentré de tomates, de l'or en conserves
Sélection abonnésAutour du monde, nombre de recettes se font avec une cuillerée de ce condiment. Sur le marché hyper mondialisé du concentré, la Chine est un acteur puissant, mais l'Europe du Sud s'impose de plus en plus.
Julie Desrousseaux
© Rauf Allahverdiyev via Pexels
Après vingt ans d'augmentation de la production du concentré de tomates à destination de l'export, les chiffres stagnent depuis 2012. Ce sont ainsi autour de 4 millions de tonnes de concentrés qui sont échangés chaque année, soit quelque 18,4 millions de tonnes de tomates fraîches transformées pour 2019. Il y a 23 ans, en 1997, ce sont 7,4 millions de tonnes de tomates qui étaient transformées.
Dans la famille des produits transformés à base de tomates, le concentré est de loin celui qui s'exporte le mieux. Il devance nettement les tomates en conserve (1,74 million de tonnes), et les sauces et ketchup (1,38 million de tonnes).
Ces dernières années, le commerce de concentré contenant plus de 30 % de tomates a connu une hausse très modérée, tandis que le concentré moins riche (12 %) tirait la croissance du produit.
Un marché très concurrentiel
Dans le monde, 15 pays émettent 97 % des exportations de concentré de tomates. Le marché est toutefois nettement dominé par la Chine (26,2 %) et l'Italie (21 %), qui en assurent près de la moitié. En tout et pour tout, l'Europe du Sud (Italie, Espagne, Portugal) a produit 40,4 % du concentré échangé dans le monde en 2018.
- Accueil
- Environnement
- Agriculture et Alimentation
Le concentré de tomates, de l'or en conserves