Economie

PAC : « Pour verdir, il faut de nouvelles sources de revenus pour les agriculteurs » 

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Malgré l’urgence des enjeux climatiques, l’Union européenne a décidé de ne pas augmenter le budget de la PAC. Or selon Hervé Guyomard, directeur de recherche à l’Inrae, les modes de production ne pourront pas changer à moyens constants. Il évoque, pour Pour l’Éco, d’autres sources de revenus pour les agriculteurs.

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Illustration de l'article PAC : « Pour verdir, il faut de nouvelles sources de revenus pour les agriculteurs » 

© Robert KLUBA/REA

Plus de responsabilité pour les États membres, une part des aides conditionnées à des pratiques vertueuses et un budget constant… La nouvelle politique agricole commune (PAC) a été adoptée au Parlement européen mardi 23 novembre. Entre protection des agriculteurs et ambitions environnementales, ses objectifs pour la période 2023-2027 font débat.

Éco-mots

Politique agricole commune (PAC)

Mesures européennes de contrôle des prix et de subventionnement (c’est son « premier pilier »), visant à moderniser et développer l’agriculture (deuxième pilier). Prévue par le traité de Rome du 25 mars 1957 et entrée en vigueur le 30 juillet 1962, elle a été revue ces derniers mois. Sa réforme sera effective au 1er janvier 2023.

Comme pour la précédente PAC, l’Union européenne (UE) va continuer à déployer plus de 50 milliards d’euros par an, soit près du tiers (31,95 %) de son budget, jusqu’en 2027 – sur la période 2021-2027, cela représente 386,6 milliards d'euros. Il restera ensuite trois ans pour atteindre les engagements de l’accord de Paris, à savoir une baisse de 55 % des émissions de CO2 à l’horizon 2030. Alors, l’investissement est-il à la hauteur des enjeux ?

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