Economie

Zones à faibles émissions. Pourquoi personne n'est capable de respecter la règlementation

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Onze Zones à faibles émissions mobilité (dites ZFE) existent en France à l’heure actuelle. Leur impact sur l’environnement et la population demeurent impalpables, tant les mœurs demeurent en décalage avec des réglementations trop ambitieuses. Décryptage.

Arnaud Murati
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Illustration de l'article Zones à faibles émissions. Pourquoi personne n'est capable de respecter la règlementation

© Francois HENRY/REA

L’essentiel

- Les dates d’entrée en vigueur des Zones à faibles émissions mobilité ne cessent de reculer

- Cette réglementation climatique ambitieuse se heurte à la question de son acceptabilité sociale

- Instrument de politique climatique en apparence simple, la réglementation est complexe et coûteuse dans sa mise en œuvre.

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Le président de la Métropole du Grand Paris Patrick Ollier a choisi le micro de France Bleu pour faire part de sa position, le 26 octobre dernier : « Je pense qu’il serait raisonnable de reporter à septembre 2024, c’est-à-dire après les Jeux Olympiques » a-t-il annoncé à propos de l’éventuelle interdiction de circulation des véhicules classés Crit’air 3 sur le territoire métropolitain.

Si la décision n’est pas encore entérinée, elle est hautement symbolique. Il s’agit en effet du deuxième report d’interdiction des voitures Crit’air 3. À l’origine, les véhicules arborant une telle pastille, plutôt anciens et polluants, auraient dû être empêchés de rouler dès juillet 2022.

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