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Prix des carburants : le changement de comportement, c’est maintenant ?

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Le renchérissement des produits pétroliers suite à la guerre en Ukraine pénalise tous les automobilistes. Si diverses stratégies d’adaptation immédiates ont été observées, il convient de ne pas se tromper : les Français n’ont que peu de marge de manœuvre sur les dépenses d’énergie et ne trouveront des solutions durables qu’à long terme.

Arnaud Murati
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© Laurent GRANDGUILLOT/REA

CouvPleco41.jpgQuels sacrifices sommes-nous prêts à consentir pour financer, exécuter et assumer la transition énergétique, c’est-à-dire une gigantesque décarbonation de l’économie et de la société ? C'est le sujet qu'a choisi de traiter la rédaction de Pour l'Éco ce mois-ci. À retrouver en kiosque et en ligne.

Lorsque les prix des carburants atteignent des sommets (2,10 € le litre de gazole en moyenne en France le 11 mars dernier), tout semble bon pour limiter la dépense : cocktails sans-plomb – éthanol E85 à la pompe, stations-service frontalières prises d’assaut (en Andorre comme au Mexique), hausse des vols de carburants sur les chantiers ou dans les camions…

À Paris et dans les Hauts-de-Seine, une tendance a pu être observée : le nombre de trajets effectués à vélo a grimpé en flèche, selon l’Institut Paris région : +23 % en février 2022 par rapport au mois précédent, +30 % par rapport à février 2020.

Une réaction immédiate au prix du carburant ? Sans doute. Car l’appétit des voitures thermiques devient désormais trop cher à satisfaire : « Au niveau des prises de commandes, en mars, on ressent un intérêt supplémentaire pour le véhicule électrique » observe-t-on chez Renault, « surtout sur les Zoé et Twingo électriques. »