Economie

À qui profitent les péages urbains ? Paris hésite à suivre l’exemple de Londres

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Envisagée comme une solution pour limiter le trafic routier et faire baisser le niveau de pollution, l’installation de péages autour des grandes agglomérations fait débat en France. La capitale britannique a sauté le pas en 2003.

Angélique Vallez
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Mis en place en 2003 à Londres, le péage urbain est signalé par des panneaux rappelant que l’on doit s’acquitter de la taxe pour circuler dans cette zone.

Mis en place en 2003 à Londres, le péage urbain est signalé par des panneaux rappelant que l’on doit s’acquitter de la taxe pour circuler dans cette zone.

© © istock.com/ peterspiro

Faudra-t-il bientôt payer pour entrer dans Paris en voiture, traverser la vallée de l’Arve ou passer le pont de Noirmoutier ? La future loi sur les mobilités compte donner aux agglomérations davantage de pouvoir pour réguler les transports. Pour le moment, la loi n’autorise la création de péages que pour financer des infrastructures et, depuis 2001, pour des expérimentations de trois ans.

Une question qui divise

À Paris, pour réduire la circulation, la mairie mise pour l’instant sur la création de zones à accès limité – vignettes CRIT’Air – et sur la piétonnisation de certains grands axes. Ici comme ailleurs, la question du péage urbain revient régulièrement et mobilise contre elle les associations d’automobilistes et certains élus. À l’instar de Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, qui déclarait au journal Le Monde en mars 2018 : « Je suis radicalement hostile à un péage intrarégional, par exemple un péage autour du périphérique. Ce serait purement et simplement une sélection par l’argent. »

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