Economie

RATP. Ouvrir à la concurrence, bonne ou mauvaise idée ?

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Comme le reste des réseaux de transport français, la RATP doit se plier au règlement européen et ouvrir son offre de bus à la concurrence. Une évolution porteuse d'innovation pour améliorer les structures, mais qui laisse certaines zones d’ombre.

Philippine Ramognino
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Illustration de l'article RATP. Ouvrir à la concurrence, bonne ou mauvaise idée ?

© Come SITTLER/REA

« Je voudrais dire aux millions d’usagers qui recourent quotidiennement à nos services mes regrets et mes excuses ». À peine nommé à la tête de la RATP, l’ancien premier ministre Jean Castex n’a pas éludé les difficultés.

Rames bondées, quais saturés… Alors que les transports en commun d’Île-de-France sont pointés du doigt pour leur qualité de service jugée déclinante, l’ouverture à la concurrence du réseau de bus de la RATP, première étape avant les tramways en 2030 puis les métros et RER en 2040, fait débat. Est-ce une partie du problème ou au contraire la solution pour les régler ?

Les salariés sont inquiets quant à l'avenir de leurs conditions de travail et de nombreux élus jugent l’application de cette réforme déraisonnable à l’approche des Jeux olympiques de 2024 à Paris. Mais l’ouverture à la concurrence pourrait aussi à terme rendre l’offre de transport plus dynamique pour les usagers.

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