Economie

Effet Veblen. Plus le luxe est cher, plus il se vend

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Les groupes du secteur battent des records en Bourse et tirent le CAC 40 vers le haut. Des raisons sociologiques et géopolitiques fondent ce dynamisme.

Valentin Grille
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© Getty Images

Le symbole est lourd de sens : le 24 avril dernier, LVMH devenait le premier groupe européen à passer la barre des 500 milliards de dollars de capitalisation boursière. La holding de Bernard Arnault, qui regroupe notamment Louis Vuitton et Dior, est le fer d’une lance d’une tendance : le luxe ne faiblit plus en Bourse.

Le CAC 40 progresse de 17 % depuis janvier ? LVMH grimpe de 33 %. Les actions du luxe ont beau coûter cher – les trois plus onéreuses de l’indice parisien sont justement Hermès (1975 euros l’action fin avril), LVMH (877 euros) et Kering (580 euros) –, les investisseurs continuent à miser sur leur croissance.

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Les trois géants pèsent désormais 29 % du CAC, une part en hausse constante. Il faut dire que ces valeurs font office de refuge en temps de crise bancaire et de resserrement monétaire. Le secteur bénéficie en outre de tendances économiques porteuses allant de la reprise du tourisme à la « premiumisation », par laquelle les acheteurs cherchent des produits de plus en plus rares.

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