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Swift, une entreprise belge sous influence américaine

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Plus de 11 000 établissements financiers de plus de 200 pays adhèrent aujourd’hui à la société coopérative belge spécialiste de transfert interbancaire

Anne Neymann et Marine Pataillot, professeures de chaire supérieure enseignant le droit en classe préparatoire économique
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Illustration de l'article Swift, une entreprise belge sous influence américaine

© M. Scott Brauer/REDUX-REA

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Le business international, nous l’avons tous appris ces dernières semaines, passe beaucoup par Swift – Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication –, une société coopérative de droit belge, contrôlée par environ 3 500 institutions financières actionnaires et gouvernée par 25 administrateurs de différentes nationalités.

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Plus de 11 000 établissements financiers de plus de 200 pays y adhèrent aujourd’hui. Être déconnecté de ce réseau, pour une banque, un pays, réduit l’accès au financement et complique les paiements transfrontaliers. Une telle exclusion doit en principe être décidée à la majorité par le conseil d’administration, librement. Mais l’ordre public prévaut.

C’est un acte européen impératif – le règlement UE 2022/345 du Conseil du l’UE du 1er mars 2022 –, logiquement applicable à toute société ayant son siège dans l’UE, qui interdit à partir du 12 mars de fournir des services spécialisés de messagerie financière à certaines banques russes.

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