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Faut-il casser les Gafa ? 

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Google, Apple, Facebook et Amazon seraient devenus des entreprises trop puissantes. Non seulement pour leurs concurrents, leurs clients ou leurs utilisateurs, mais aussi pour les États qui ont du mal à les soumettre à leurs lois. De quoi poser sérieusement la question de leur démantèlement, c’est-à-dire de leur séparation en plusieurs entités.

Yves Adaken
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Mark Zuckerberg, le 11 avril dernier, devant le Congrès américain, suite à l’affaire Cambridge Analytica

Mark Zuckerberg, le 11 avril dernier, devant le Congrès américain, suite à l’affaire Cambridge Analytica

© © Tom Brenner/The New York Times - Redux - REA

Qui veut la peau des GAFA ? Réponse : tout le monde… et personne. En France, ceux qui exigent leur démantèlement se trouvent aussi bien à gauche qu’à droite, de Benoît Hamon à Xavier Bertrand. Aux États-Unis, la patrie des GAFA, c’est la même chose. La sénatrice démocrate Elizabeth Warren en fait l’un des points clés de son programme de candidate à la Maison-Blanche. Mais l’hôte actuel des lieux, Donald Trump, ne cache pas non plus son hostilité à leur égard.

Le club des cinq… voire plus

Et pourtant, malgré cette unanimité, personne ne veut réellement les voir disparaître. Tout simplement parce qu’ils fournissent un service d’une telle qualité que tout le monde les utilise. Google est l’outil de recherche de 90 % des internautes dans de nombreux pays, Amazon représente 49 % du e-commerce aux États-Unis, Facebook est le réseau social d’un cinquième de l’humanité et Apple a réussi à vendre 1,4 milliard des Smartphones, tablettes et ordinateurs aujourd’hui en service.

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