L’intelligence artificielle fera-t-elle un jour du shopping tandis que nous profiterons de notre temps libre ? C’est le scénario étudié par le très sérieux cabinet EY dans son rapport Future Consumer Now Research. Les consommateurs pourront continuer à se rendre en magasin s’ils le désirent, mais ils pourront « déléguer » une partie de la corvée des courses à des robots dotés d’intelligence artificielle.
Le gourmet pourra ainsi se réserver le plaisir d’aller choisir sa viande, son fromage et son vin, mais laissera l’IA s’occuper des produits plus ordinaires comme l’eau minérale, la droguerie ou les produits d’hygiène.
Astuce technologique
D’ailleurs, les acteurs de la distribution ont donné un nom à ces courses répétitives : le commerce transactionnel. Comment se déclenchera cette IA ? Grâce à des capteurs installés dans les emballages, elle « saura » qu’il n’y a plus de lessive ou de couches pour le bébé et elle enverra immédiatement l’instruction à un ordinateur d’expédier les produits qui menacent de manquer.
L’intelligence artificielle fera-t-elle un jour du shopping tandis que nous profiterons de notre temps libre ? C’est le scénario étudié par le très sérieux cabinet EY dans son rapport Future Consumer Now Research. Les consommateurs pourront continuer à se rendre en magasin s’ils le désirent, mais ils pourront « déléguer » une partie de la corvée des courses à des robots dotés d’intelligence artificielle.
Le gourmet pourra ainsi se réserver le plaisir d’aller choisir sa viande, son fromage et son vin, mais laissera l’IA s’occuper des produits plus ordinaires comme l’eau minérale, la droguerie ou les produits d’hygiène.
Astuce technologique
D’ailleurs, les acteurs de la distribution ont donné un nom à ces courses répétitives : le commerce transactionnel. Comment se déclenchera cette IA ? Grâce à des capteurs installés dans les emballages, elle « saura » qu’il n’y a plus de lessive ou de couches pour le bébé et elle enverra immédiatement l’instruction à un ordinateur d’expédier les produits qui menacent de manquer.
Cette astuce technologique va provoquer une véritable révolution pour les marques et les distributeurs. Ils vont devoir repenser leur stratégie marketing pour convaincre le consommateur de continuer à se rendre en magasin faire ses « achats plaisir ».
Un défi aussi pour la conception des magasins. Ils devront être suffisamment séduisants pour inciter le client à se déplacer quand même – en lui offrant une « expérience » renouvelée : un décor spectaculaire, la possibilité de tester des produits en réalité augmentée, un service hyper personnalisé…
Certaines boutiques haut de gamme ne ressemblent déjà plus du tout à un magasin, mais plutôt à un appartement où l’on s’installe tranquillement pour faire ses achats, une boisson (gratuite) en main...
On peut aussi imaginer la « gamification » du shopping pour séduire un public plus jeune, des services de personnalisation des articles grâce à des imprimantes 3D comme il en existe déjà dans certaines boutiques Nike ou chez Ikea, des ateliers ou des « conférences » pour apprendre à customiser un meuble ou refaire sa décoration comme le propose déjà Leroy Merlin. Decathlon, quant à lui, a innové en ouvrant des salles de sport dans ses magasins, avec séances de yoga ou de musculation. Dans ce domaine, la créativité n’a pas de bornes !