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Les bioplastiques, une fausse bonne solution

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Environ 45 % du plastique consommé en Europe est utilisé pour de l’emballage à usage unique. Un comportement qui doit impérativement changer.

Jessica Berthereau
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Les espèces peuplant les eaux du globe sont les premières impactées par la marée de plastique.

© © iStockphoto/ RomoloTavani

En début d’année 2019, le Conseil national de l’emballage a recommandé d’éviter le terme « bioplastique ». Pourquoi ? Parce que le préfixe « bio » peut se référer à deux choses différentes : d’une part, les plastiques dont l’origine est biosourcée, c’est-à-dire qu’ils sont fabriqués à partir de ressources renouvelables (blé, maïs, canne à sucre…) ; d’autre part, les plastiques biodégradables, qui peuvent être décomposés par des micro-organismes. Résultat, il existe trois catégories de bioplastiques :

  • les biosourcés, mais non biodégradables
  • ceux qui sont issus de la pétrochimie, mais biodégradables
  • les plastiques à la fois biosourcés et biodégradables

Un océan de polymères

Actuellement, les bioplastiques représentent à peine 1 % de la production mondiale de plastique, soit 2,11 millions sur 355 millions de tonnes. Ce marché devrait progresser de 25 % au cours des cinq prochaines années, selon les prévisions de la fédération European Bioplastics.