Keynésiens, libéraux : comment ils appréhendent les crises économiques
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Keynésiens, libéraux : comment ils appréhendent les crises économiques

Martine Peyrard-Moulard
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Véritable moment de vérité – certaines entreprises trop fragiles n’y survivent pas –, la tempête est gérée différemment pas les libéraux et les keynésiens. Ils convergent toutefois sur la nécessité d’inventer une économie résiliente.

Une crise est un choc, un moment aigu de rupture entre l’offre et la demande, qui annonce un ralentissement économique.

La récession actuelle, conséquence du confinement – le mode de gestion de la pandémie choisi par le gouvernement –, est sévère. Ses manifestations économiques, sociales et financières sont d’une ampleur inédite dans l’histoire récente de la France.

Le confinement a provoqué un choc d’offre1 négatif profond sur l’activité des entreprises. Mais aussi un choc de demande, car les ménages ne peuvent ou ne veulent plus consommer.

Éco-mots

Chocs d’offre et de demande 

Perturbations provoquant une variation (positive ou négative) des quantités offertes ou demandées, et de leurs prix.

Faut-il en retenir que ce virus est la seule cause exogène du désastre ? Pour tirer les bonnes leçons de la crise, il faut mieux appréhender notre modèle de développement, regarder en amont de la crise comme au-delà pour installer dès maintenant les conditions du rebond.