Economie

La concurrence, histoire d'une obsession européenne 

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Bras armé de l'Union européenne, la Commission européenne vient d'être approuvée ce 27 novembre par le Parlement. Ce pouvoir exécutif arrivera-t-il à convaincre à nouveau les 512 millions citoyens de la pertinence du projet communautaire ? L'obsession de la concurrence, pratiquée de manière rigide depuis la Seconde Guerre mondiale, devra être revue. 

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© European commission

Enfin ! Après des mois de tractions et de scénarios rocambolesques - 3 candidats-commissaires ont été retoqués par le Parlement - la nouvelle Commission européenne a été approuvée par une majorité des 751 députés européens, ce mercredi 27 novembre. Dirigée par l’Allemande Ursula von der Leyen, cette nomination ferme définitivement le chapitre des élections européennes, ouvert en mai dernier. Un suffrage qui aura vu, de nouveau, l’Europe être contestée, avec notamment une percée - relative - des nationalistes.

Pendant la compagne, les « pro » et les « anti » se sont affrontés avec une reproche qui domine tous les autres : l’Europe a trop misé sur le libéralisme et la concurrence, elle ne protège pas suffisamment le niveau de vie, le travail et les entreprises des 512 millions de citoyens qui vivent dans ses 28 pays membres.

Bousculés par le Brexit, la résurgence des tensions nationalistes, la domination américaine et chinoise sur les marchés mondiaux, les Européens s’interrogent sur la validité du modèle élaboré après la Seconde Guerre mondiale. Le nouveau Parlement européen et donc la Commission européenne devront répondre à ces inquiétudes.

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