Economie

L’économie obéit à des cycles

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Les fluctuations régulières de l’activité ont toujours fasciné les économistes. Voici pourquoi.

Martine Peyrard-Moulard
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© © iStockphoto/ uzenzen

Depuis plus de 30 ans, l’activité économique connaît un rythme de croissance qui s’est bien éloigné de celui des Trente Glorieuses. Nombreux aujourd’hui sont ceux qui n’hésitent pas, face à un régime de croissance faible, du chômage, du sous-emploi et avec une inflation faible, à évoquer une « stagnation séculaire ».

Des phases de 10 ans

Croissance, crise, récession, reprise… l’activité économique n’est pas linéaire, elle connaît des fluctuations récurrentes autour d’une tendance (trend), avec des intensités et des durées variables, c’est ce que l’on appelle des cycles. Identifier et trouver des explications à ces phénomènes a toujours fasciné, les économistes comme les hommes politiques, car leurs caractéristiques sont liées au système économique lui-même.

Clément Juglar, économiste français, est bien le premier, au XIXe siècle (1862), à avoir mis en évidence des cycles d’une durée d’environ 10 ans, des cycles dits « majeurs », car ils touchent les affaires et sont typiques des économies peu régulées. Ils ne sont pas le fruit du hasard, mais le résultat du mécanisme monétaire sur lequel repose l’économie de marché : le cycle du crédit.

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