Economie

Oui, les baby-boomers sont des privilégiés, mais...

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Le vrai problème n’est pas celui de la génération née dans l’après-guerre comparée à celle de ses enfants, mais bien l’accroissement des inégalités en général.

Julie de la Brosse
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Illustration de l'article Oui, les baby-boomers sont <span class="highlighted">des privilégiés</span>, mais...

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« OK boomer »… l’expression phare des réseaux sociaux résume bien le conflit intergénérationnel minant les sociétés développées.

À écouter les millennials (nés entre 1980 et 1995), les fameux baby-boomers nés après la Seconde Guerre mondiale seraient responsables de tous les maux de la société, de la hausse des prix de l’immobilier à l’endettement public en passant, bien sûr, par le réchauffement climatique. Pourtant, cette guerre des âges, sans être totalement infondée, repose sur des raccourcis et des idées reçues.

Taux d’emploi identique

Dire que les baby-boomers sont des privilégiés est en soi biaisé. Privilégiés par rapport à qui et à quoi ? Vis-à-vis de leurs propres parents, c’est une évidence. Vis-à-vis de leurs enfants ? C’est déjà plus contestable. Qu’il s’agisse de notre niveau de vie ou de notre niveau de santé, il est au moins identique, voire meilleur que celui de nos parents. En témoigne le niveau de vie des actuels retraités.

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