Sociologie

Reproduction sociale. Pourquoi les dispositifs d’ouverture sociale des grandes écoles restent inefficaces

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Depuis une vingtaine d’années, les grandes écoles ont mis en place des dispositifs d’ouverture pour introduire plus de mixité sociale. Malgré la bonne volonté de certains militants à l’intérieur des établissements, les dispositifs sont dysfonctionnels et la reproduction sociale perdure.

Propos recueillis par Audrey Fisné-Koch
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Illustration de l'article Reproduction sociale. Pourquoi les dispositifs d’ouverture sociale des grandes écoles restent inefficaces

© Romain GAILLARD/REA

L’essentiel

- Les dispositifs d’ouverture sociale sont aujourd’hui largement présents dans les grandes écoles et pourtant, elles restent des lieux de reproduction sociale.

- Les rapports de force à l’intérieur des établissements et la bureaucratie derrière les dispositifs expliquent en grande partie leur échec.

- Bien qu’imparfaite, c’est en passant par l’université qu’un plus grand nombre d’individus connaissent une mobilité sociale ascendante grâce à l’éducation et au diplôme.

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Pourquoi elle ?

Annabelle Allouch est sociologue et maître de conférences à l’université de Picardie Jules Verne, spécialiste des questions d’éducation. Dans son dernier ouvrage Les nouvelles portes des grandes écoles (Puf, septembre 2022), prolongement de sa thèse, elle étudie les dispositifs d’ouverture sociale de trois établissements (Sciences Po, ESSEC, Oxford University).

Pour L’Éco. Pourquoi s’intéresser aux dispositifs d’ouverture sociale des grandes écoles ?

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