Economie

Transition énergétique : le retour du vieux dilemme de la production électrique

Sélection abonnés

Au cœur des politiques publiques, la transition énergétique veut décarboner nos sociétés. L’Agence internationale de l’énergie prévoit une hausse de 60 % de la demande d'électricité d’ici à 2040. Mais se posent les questions écologiques quant à la production. 

Gérard Péhaut
,
Illustration de l'article Transition énergétique : le retour du vieux dilemme <span class="highlighted">de la production électrique</span>

© Tom Swinnen / Markus Distelrath / Pexels. Montage : Pour l'Éco

En 1900, Paul Morand disait de l’électricité : « Elle est le progrès […], elle prodigue l’illumination. » Grâce à la lampe à incandescence de Thomas Edison, elle met fin au règne multiséculaire des chandelles, lampes à huile et autres becs de gaz. Elle incarne la modernité.

En 1919, Lénine s’exclame : « Le socialisme, c’est les Soviets plus l’électricité. » Pour la première fois, l’homme peut s’affranchir de l’alternance des jours et des nuits. Car depuis la fin du XIXe siècle, on sait produire, transporter et utiliser l’électricité, une révolution extraordinaire des économies et des sociétés.

Dès son apparition, la « fée électricité » est promise à un bel avenir. Les conséquences économiques de son utilisation sont colossales. L’électrification des villes et des campagnes devient un enjeu politique, mais aussi industriel. Dès les années 1880, suivant l’exemple pionnier de Grenoble, les villes commencent à s’électrifier.

À lire Électricité : quand une féroce course à l'innovation change le monde à jamais (The Current War)

  1. Accueil
  2. Idées
  3. Histoire économique
  4. Transition énergétique : le retour du vieux dilemme de la production électrique