Créé dans les années 1990 par l’Américain Ray Noorda, fondateur de la société Novell, le terme « coopétition », combinaison de compétition et coopération, a été popularisé par deux professeurs de management, Adam Brandenburger et Barry Nalebuff, dans un livre publié en 1996. Ce néologisme permet d’expliquer que deux entreprises peuvent avoir intérêt à être à la fois concurrentes (ce qui stimule leur capacité d’innovation, par exemple) et partenaires (pour se défendre face à un troisième acteur ou mutualiser leurs ressources).
Par exemple, ce concept décrit bien ce qui se passe dans le domaine hospitalier en France. La concurrence générée par la tarification à l’activité n’empêche pas la coopération entre établissements pour se partager un équipement (scanner, bloc opératoire) ou se répartir les activités (chirurgie, urgences, médecine, obstétrique). Une loi de 2016 a même créé 135 groupements hospitaliers de territoire (GHT) afin d’encourager coordination, complémentarité et rapprochement entre les différents acteurs de santé. Avec des succès très variables d’une région à l’autre.
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