Géopolitique

Coût de la dette, confiance des marchés… Les Britanniques n’ont pas fini de payer le fiasco du « mini budget » de Liz Truss

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Le passage de Liz Truss à Downing Street a entraîné une perte de confiance des marchés dans l’économie britannique et a ouvert la voie à une nouvelle vague d’austérité.

Leo Kavanagh
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Illustration de l'article Coût de la dette, confiance des marchés… Les Britanniques n’ont pas fini de payer le fiasco du « mini budget » de Liz Truss

© Li Ying/XINHUA-REA

L’essentiel.

- Après Liz Truss, c’est au tour de Rishi Sunak, conservateur également, de hisser le costume de Premier ministre britannique.

- Le budget néo-thatchérien proposé par la précédente occupante de Downing Street avait entraîné la panique sur les marchés financiers.

- Même si l’arrivée de Sunak rassure, cette séquence représente un coût outre-Manche et pourrait conduire à des mesures d’austérité.

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« Une semaine, c’est long en politique », disait Harold Wilson, Premier ministre travailliste dans les années 1960. Alors un mois… Entre le 23 septembre et le 25 octobre, le Royaume-Uni a tout connu. Ou presque.

La promesse hasardeuse des plus importantes baisses d’impôts depuis cinquante ans, une dégringolade de la livre sterling, une explosion des taux d’emprunt, le limogeage d’un ministre des Finances, l’annulation par son successeur de la quasi-totalité des mesures controversées, la démission d’une Première ministre discréditée et, enfin, la désignation d’un nouveau chef de gouvernement (Rishi Sunak). Pour la faire courte. Une séquence éreintante pour les Britanniques… et onéreuse.

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