Economie

Danemark. Comment le succès de son industrie pharmaceutique bouleverse sa politique monétaire

Sélection abonnés

Le succès à l’export, en particulier vers les États-Unis, des médicaments produits par l’entreprise danoise Novo Nordisk n’est pas sans conséquences macroéconomiques pour le petit pays scandinave.

,
Illustration de l'article Danemark. Comment le succès de son industrie pharmaceutique bouleverse sa politique monétaire

© REUTERS

Le Danemark fait partie de l’Union européenne (UE) mais pas de la zone euro. À la conclusion du traité de Maastricht en 1992, le pays a obtenu une clause d’exemption – dite « opt-out » – qui lui a permis de ne pas entrer dans la troisième phase de l’Union économique et monétaire (UEM). Concrètement, cela signifie que le Danemark a choisi de ne pas adopter l’euro et de conserver sa monnaie (la couronne danoise).

En revanche, pour favoriser ses échanges extérieurs avec ses partenaires européens (et éviter les variations de change génératrices d’incertitude), les autorités danoises ont mis en place un régime de change fixe entre leur monnaie et l’euro.

La banque centrale danoise (DNB) s’est donc engagée à respecter une parité fixe entre la couronne danoise et l’euro : en cas de réévaluation de la monnaie danoise, elle doit racheter des euros sur le marché des changes pour retrouver le niveau du change fixe ; et inversement, en cas de dévaluation, elle doit utiliser ses réserves de changes (constituées de devises étrangères).

  1. Accueil
  2. Monde
  3. Mondialisation
  4. Danemark. Comment le succès de son industrie pharmaceutique bouleverse sa politique monétaire