Géopolitique

Des spreads aux subventions, l’Italie ne pourra pas échapper à l’Union européenne

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Giorgia Meloni, gagnante des législatives italiennes et nouvelle présidente du Conseil, dit vouloir tenir tête à Bruxelles. Mais la dirigeante d’extrême droite n’a pas beaucoup de marge de manœuvre. Pour l’Éco vous l’explique en trois points.

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Illustration de l'article Des <em>spreads </em>aux subventions, l’Italie ne pourra pas échapper à l’Union européenne

© GIANNI CIPRIANO/NYT-REDUX-REA

L’essentiel

- La dirigeante du parti d'extrême droite Fratelli d'Italia promet de faire passer les intérêts nationaux avant les règles de Bruxelles, notamment en renégociant les conditions du plan de relance déjà enclenché.

- L’Italie ne pourrait pas se passer des subventions de l’Union européenne et se trouve dans une situation vulnérable face aux marchés financiers (la dette flirte avec 150 % du PIB).

- S’il juge que le gouvernement représente un risque pour la cohésion européenne et aux yeux des marchés, le président de la République peut intervenir pour qu’une nouvelle coalition prenne la tête du pays.

« La fête est finie : l’Italie, comme le font les autresva défendre ses intérêts nationaux face à Bruxelles, en cherchant seulement ensuite des compromis » C’est ce qu’avait promis Giorgia Meloni lors d’un meeting, avant que son parti ne récolte 26 % des voix aux législatives le 25 septembre et qu'elle ne devienne présidente du Conseil le 23 octobre.

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