La mondialisation, bâtie sur la libre circulation des hommes, des biens, des capitaux et des idées, avait laissé penser à l’effacement des frontières qui fixaient jusqu’alors les États, ainsi que leur organisation socio-économique, juridique, politique et culturelle. Le Covid avait contraint les États à des restrictions de circulation internationale et même intra-européenne pour les pays européens (contre le principe de l’espace Schengen), rappelant ainsi qu’il n’y a pas d’État sans frontières pour l’exercice de la souveraineté nationale. À son tour, la guerre en Ukraine redit l’enjeu géopolitique des frontières.
La construction physique de murs et de clôtures s’est développée pour des questions migratoires ou territoriales avec des technologies de surveillance et de sécurité. Mais des barrières moins visibles existent aussi, notamment des tarifs douaniers, des normes, des règles de propriété intellectuelle ; mentionnons aussi des lignes de délimitation maritime (Arctique, Mer de Chine méridionale…) ou aérienne, voire extra-atmosphérique, liées aux enjeux d’accès aux ressources et d’explorations à venir.
La mondialisation, bâtie sur la libre circulation des hommes, des biens, des capitaux et des idées, avait laissé penser à l’effacement des frontières qui fixaient jusqu’alors les États, ainsi que leur organisation socio-économique, juridique, politique et culturelle. Le Covid avait contraint les États à des restrictions de circulation internationale et même intra-européenne pour les pays européens (contre le principe de l’espace Schengen), rappelant ainsi qu’il n’y a pas d’État sans frontières pour l’exercice de la souveraineté nationale. À son tour, la guerre en Ukraine redit l’enjeu géopolitique des frontières.
La construction physique de murs et de clôtures s’est développée pour des questions migratoires ou territoriales avec des technologies de surveillance et de sécurité. Mais des barrières moins visibles existent aussi, notamment des tarifs douaniers, des normes, des règles de propriété intellectuelle ; mentionnons aussi des lignes de délimitation maritime (Arctique, Mer de Chine méridionale…) ou aérienne, voire extra-atmosphérique, liées aux enjeux d’accès aux ressources et d’explorations à venir.
Création de richesses transfrontalières
Pourtant, l’abolition des frontières reste souhaitée pour des raisons humanistes, mais également économiques et financières. L’économie a besoin de liberté pour bien fonctionner : importer les capitaux dont le pays ne dispose pas et les biens qu’il ne peut ou ne sait pas produire (matières premières, produits semi-finis ou de consommation plus compétitifs, haute technologie…), employer des travailleurs étrangers qualifiés ou non, détachés, saisonniers ou transfrontaliers dans des secteurs comme l’agriculture, le bâtiment, la restauration, la technologie ou encore installer ses productions là où il est possible de produire moins cher. Un marché mondial où exporter ses produits permet aussi de réaliser des économies d’échelle, des gains de productivité et d’écouler ses excédents.
Et accueillir des touristes contribue aussi grandement à la richesse économique d’un pays, comme c’est le cas en Grèce, en Italie ou en France.