Géopolitique

Investir dans le sport, bonne idée ou argent jeté par les fenêtres ?

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En investissant dans cette diplomatie à coups de milliards, le Qatar, organisateur de la Coupe du monde de football, et d’autres États, misent de plus en plus sur le sport pour renforcer leur puissance et faire valoir leurs intérêts sur la scène internationale. Avec des résultats plus ou moins satisfaisants.

Alexis Vergereau
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Illustration de l'article Investir dans le sport, bonne idée ou argent jeté par les fenêtres ?

© ERIN SCHAFF/NYT-REDUX-REA

L’essentiel

- À l’image du Qatar, de nombreux pays autoritaires et riches en hydrocarbures ont fait le choix d’investir dans le sport

- Cet investissement peut être une bonne stratégie en raison des externalités positives du sport sur l’économie

- Mais cette politique publique est aussi coûteuse et surtout à double tranchant : elle peut se retourner contre les autorités

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S’il ne faut pas « politiser le sport » selon une déclaration récente d’Emmanuel Macron, la diplomatie sportive, comme outil de rayonnement à l’échelle internationale, est pourtant un enjeu de premier plan pour les États, qui s’arrachent les grandes compétitions.

Pour organiser la Coupe du monde de football, apogée de sa stratégie engagée il y a plus de 20 ans, le Qatar aurait déboursé 220 milliards de dollars, d’après une étude menée par Front Office Sports. Un record pour la compétition, une somme quinze fois supérieure à celle du Brésil en 2014, deuxième plus chère de l’histoire. Mais pour quel retour sur investissement ?

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